Une révolution en informatique ? On pourrait commencer à y croire

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An image of the 1000 transistor chip © 2023 EPFL/Alain Herzog – CC-BY-SA 4.0

Depuis très longtemps, les ordinateurs sont basés sur l’architecture de Von Neumann dans laquelle les éléments de traitement/calcul sont (physiquement) séparés des éléments de stockage des données, ce qui entraîne des temps de transfert plus ou moins importants et une dépense d’énergie (et production de chaleur) qui ne sert pas au traitement proprement dit.

Ces délais de transfert et cette consommation d’énergie commencent à devenir problématiques pour les gros systèmes devant traiter des quantités énormes de données, comme, par exemple, pour les systèmes d’intelligence artificielle (IA). Mais cela pourrait changer !

En effet, une équipe de l’EPFL (Laboratory of Nanoscale Electronics and Structures (LANES) de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur) a développé le premier processeur en mémoire à grande échelle s’appuyant sur des matériaux semi-conducteurs bi-dimensionnels. Certes, à ce stade il ne comporte encore que 1024 transistors mais cela montre la voie, que cela pourrait être développé à plus grande échelle grâce à sa finesse. Pour y parvenir, les chercheurs ont utilisé un nouveau matériau, le sulfure de molybdène (MoS2) avec lequel ils étaient parvenus à développer, en 2010, leur premier transistor MOS2.

Ce développement pourrait s’intégrer dans la politique européenne de l’Europe visant à (re)dynamiser la production de puces électroniques sur le sol européen pour des raisons de souveraineté. Ce type de puces pourrait permettre de prendre un avantage concurrentiel important.

Pour plus de détails : https://actu.epfl.ch/news/redefinir-l-efficacite-energetique-dans-le-traitem/

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