Nous pourrions enfin savoir comment la réserve cognitive protège contre la maladie d’Alzheimer

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Traduction personnelle du début d’u article publié par NewScientist : We may finally know how cognitive reserve protects against Alzheimer’s

SI je n’avais jamais pensé à la démence auparavant, je n’ai pas pensé à grand-chose d’autre lorsque cette maladie s’est manifestée chez ma mère. Ce qui est étrange, c’est que la démence – la maladie d’Alzheimer, dans son cas – ne m’est apparue que lorsqu’elle m’a demandé, à brûle-pourpoint, quand nous nous sommes rencontrées pour la première fois.
Si je n’ai pas pris conscience de l’ampleur de son déclin cognitif, c’est en partie par déni, mais aussi parce qu’elle compensait sans doute ses lésions cérébrales galopantes, en faisant des détours cérébraux pour contourner les nids-de-poule creusés par son état. Après tout, elle l’avait déjà fait auparavant. A la suite d’une attaque cérébrale, quatre ans auparavant, elle avait perdu la capacité de lire ; après un travail acharné, elle a réappris cette compétence.
Comment se fait-il alors que cette capacité d’adaptation, qui semblait l’avoir soutenue après son accident vasculaire cérébral, n’ait pas résisté à la pathologie de la démence ? Cela m’a également fait réfléchir à ma propre résistance au déclin cognitif et à ce que je pourrais éventuellement faire pour y remédier.

Nous savons depuis près de trente ans que le cerveau de certaines personnes peut fonctionner normalement même s’il est criblé de plaques et d’autres lésions associées à la démence, grâce à une capacité énigmatique appelée réserve cognitive. Pourtant, malgré les preuves de plus en plus nombreuses de son importance, il a été difficile de déterminer comment cette qualité fonctionne dans le cerveau. Aujourd’hui, nous commençons enfin à comprendre les mécanismes qui sous-tendent la réserve cognitive, ce qui ouvre la voie à de nouveaux traitements de la démence et à de nouvelles idées sur la manière dont nous pouvons protéger nos capacités de réflexion jusqu’à un âge avancé. Et il s’avère que l’obsession d’apprendre une autre langue ou de faire des mots croisés tous les jours pourrait nous faire passer à côté de l’essentiel.

Pour l’article original complet : https://www.newscientist.com/article/mg26034610-800-we-may-finally-know-how-cognitive-reserve-protects-against-alzheimers/

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