Alors que d’autres, dont les Français Édouard-Léon Scott de Martinville et Charles Cros, ont trouvé le moyen d’enregistrer les sons mais sans possibilité de les reproduire faute d’un dispositif adéquat, Thomas Edison, lui, non seulement parvient à enregistrer les sons sur des cylindres d’acier recouverts d’une feuille d’étain (plus tard de cire)grâce à un stylet fixé à une membrane sensible aux vibrations et à les restituer en utilisant ce qui a été breveté pour le téléphone à savoir le diaphragme qui permet de restituer les sons et des les amplifier grâce au cornet acoustique.
Après une première démonstration publique le 7 décembre 1877, il dépose un brevet pour ce qu’il appelle le ‘phonographe‘ (du grec ancien : φωνή (phonè) : la voix ; γράφειν (graphein) : écrire). Le modèle initial comportait une manivelle servant à la rotation du cylindre. Edison étudia, dès 1890, l’entraînement électrique (plus régulier) du cylindre.
Plus tard, le cylindre sera remplacé par une galette de cire durcue après l’enregistrement, ce qui sera à la base de l’industrie de la musique enregistrée.