Voici le livre, longtemps demeuré introuvable en France, par qui le scandale est advenu.
S’ils s’accordent sur l’existence de plusieurs grandes familles de langues à travers le monde, les linguistes disputent d’une quelconque paternité entre ces dernières. Ainsi, les langues d’Europe, membres de la famille indo-européenne, n’auraient aucun lien avec les autres.
Merritt Ruhlen démontre le contraire : les langues actuellement parlées sur terre descendent toutes d’une « langue mère » qu’il reconstitue. Son hypothèse parfaitement compatible avec les arguments fournis par l’archéologie, et la génétique des populations, en faveur de l’origine unique et africaine de l’Homme, pose que l’expansion des langues a suivi l’évolution d’Homo sapiens à travers les âges et la planète.
Depuis sa parution, cet ouvrage est au centre des débats entre linguistes, généticiens, archéologues : la similitude de certains mots, te « mère » dans toutes les langues s’explique-t-elle par des dispositions cognitives communes à l’espèce ou bien par l’existence d’une langue première ? Dans un long épilogue à l’édition française, Ruhlen répond à ses critiques et conforte sa démonstration.
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