Ce 10 mai marquait le 116ème anniversaire de la naissance de l’astronome anglo-américaine Cecilia Helena Payne, notamment connue pour avoir été, en 1925, une des première astronomes à envisager que les étoiles (dont notre soleil) sont composées majoritairement d’hydrogène, contrairement au consensus scientifique de l’époque.
C’est au cours des travaux de sa thèse qu’elle tira cette conclusion en analysant les données spectrales de nombreuses étoiles mais, le professeur Henry Russel – qui fut le professeur de son directeur de thèse, la dissuade de publier cette conclusion car lui-même n’est pas convaincu ; se disant que si lui n’est pas convaincu, il y a peu de chance qu’elle en convainque d’autres et elle ne publie pas ces conclusions. C’est 4 ans plus tard, en 1929, que le professeur Russel reconnut son erreur et publia un article en ce sens.
En 1925, elle publia sa thèse en laissant de côté cette question de l’hydrogène. Cela n’empêcha pas sa thèse d’être reconnue par certains comme l’une des plus brillantes écrites en astronomie.
Après son mariage en 1934 avec Sergei Gaposchkin, elle continue à travailler comme chercheuse, ce qui n’était pas la norme à l’époque. Ils travaillèrent sur la magnitude des étoiles, en particulier des étoiles variables.
Elle devint, en 1956, professeur et la première femme chef du département d’astronomie de l’université de Harvard.
Elle obtint plusieurs distinctions honorifiques (elle fut, entre autres, élue membre de la Royal Astronmical Society alors qu’elle est encore étudiante à Cambridge) et, en son honneur, un astéroïde fut baptisé de son nom.
Pour en savoir un peu plus sur cette astronome : Cecilia (Helena) Payne-Gaposchkin (en anglais) ou encore :
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